« C’est un métier dans lequel il faut durer » : la coiffure en quête de reconnaissance pour recruter
Récit POSTES VACANTS (8/11). Les salons de coiffure peinent toujours à recruter au lendemain de la crise du Covid, malgré une demande en hausse. La pandémie a renforcé l’envie de flexibilité, et contraint la profession à s’adapter.
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Ce vendredi de septembre, le salon de coiffure de David Martin est désert. Une cliente entre, elle veut faire des mèches. « C’est pour quand ? », demande le gérant installé dans l’Yonne, un soupçon d’inquiétude dans la voix, avant de pousser un soupir de soulagement en notant le rendez-vous pour… la semaine prochaine. « Ça va alors ! », sourit-il.
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Car cette semaine-là, ni coiffeuses ni clientes ne s’affairent dans son salon. David a été contraint de fermer une semaine du 19 au 25 septembre, faute de personnel. Service réduit au minimum, c’est-à-dire lui et son carnet de rendez-vous. Sa collaboratrice, seule employée à la suite du départ en congé maternité de sa collègue, est malade. David, lucide, n’a même pas cherché à la remplacer. « Pour une semaine, je n’aurais trouvé personne », soup…
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