EXCLUSIF - Apprentissage : le ministère du Travail envisage de ramener la prime à l'embauche à 6.000 euros
Selon nos informations, la prime à l'embauche pour un apprenti serait portée de 5.000 à 6.000 euros pour les mineurs et de 8.000 à 6.000 euros pour les majeurs l'an prochain. Pour le gouvernement, il s'agit de donner un coup de fouet à l'apprentissage des jeunes en CAP ou lycée professionnel et de limiter les effets d'aubaine pour ceux dans le supérieur.
Par Alain Ruello
Le montant n'est pas encore totalement arbitré mais c'est celui que le ministère du Travail semble privilégier. La prime à l'embauche des apprentis pourrait passer à 6.000 euros à partir du 1er janvier 2023, contre 5.000 euros pour les mineurs et 8.000 au-delà de 18 ans actuellement, a-t-on appris de sources concordantes. L'objectif poursuivi est triple : diminuer la facture pour les finances publiques, donner un coup de pouce aux premiers niveaux de diplômes (bac ou infra) et freiner les effets d'aubaine sur ceux du supérieur.
Contactés, les services de la ministre de l'Enseignement et de la Formation professionnels, Carole Grandjean, indiquent que les consultations avec les partenaires sociaux n'étant pas terminée, aucune décision n'est prise à ce stade. « Comme nous l'avons annoncé, nous soutenons le besoin d'une prime lisible par tous et qui continue à soutenir pleinement l'apprentissage, en cohérence avec l'objectif de 1 million de contrats par an d'ici à la fin du quinquennat », a indiqué une porte-parole.
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