Jeux vidéo : l'âge d'or des studios français Contenu réservé aux abonnés
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Ces derniers mois, plusieurs jeux de studios de développement tricolores ont brillé à l'international. Depuis deux ans, les levées de fonds et rachats d'entreprises françaises du secteur se sont aussi démultipliés, tout particulièrement en ce qui concerne les studios. Et ce alors que l'écosystème tricolore ne cesse de se densifier.
Par Nicolas Richaud
C'est l'histoire d'un jeu vidéo développé par des Français (Asobo), édité par des Français (Focus Entertainment), se déroulant dans la France rurale et médiévale et qui était très attendu à l'international. A lui seul, « A Plague Tale Requiem » , sorti mi-octobre, illustre tout à la fois l'allant du jeu vidéo tricolore - à l'instar du succès surprise et colossal de « Stray » (Blue Twelve) et dans une moindre mesure de « Sifu » (Sloclap) -, et ce qui le caractérise : c'est par les studios de développement que tout commence.
« En dix ans, on est passé de quelques milliers de personnes directement employées en France à plus de 15.000 et le nombre d'entreprises du secteur a quasiment doublé, à plus de 1.300 acteurs économiques, dont plus de 700 font du développement, souligne Julien Villedieu, délégué général du Syndicat national du jeu vidéo (SNJV). Cette hyper représentativité des studios de création est vraiment une spécificité de la France ». Asobo , Don'tnod , Shiro Games : les levées de fonds à huit chiffres de studios tricolores de développement se sont d'ailleurs multipliées ces deux dernières années, preuve de leur attrait auprès des investisseurs ou des géants de l'industrie vidéoludique.
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