« Le marché de l'art ne cesse de se renouveler » Contenu réservé aux abonnés
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A la tête de Christie's depuis 2016, Guillaume Cerutti, spécialiste de la culture, dirige un géant des ventes aux enchères qui organise les 9 et 10 novembre la vente d'une partie de la collection Paul Allen (cofondateur de Microsoft), qui pourrait dépasser le milliard de dollars. Au-delà des ventes record, le marché de l'art arrive aujourd'hui à attirer de nouveaux acheteurs en misant sur de nouveaux créneaux. Le marché se mondialise et se diversifie.
Par Martine Robert
Pourquoi le marché de l'art reste-t-il si euphorique malgré les difficultés économiques et géopolitiques actuelles ?
Le marché de l'art est porté par des tendances de long terme positives. Il est devenu mondial, et la demande pour les oeuvres d'art et les objets de luxe s'est fortement développée. Pendant les années d'abondance de liquidités et de taux d'intérêt faibles, l'art a aussi été vu comme une façon de diversifier son patrimoine. Tout cela explique la croissance régulière du marché depuis une dizaine d'années. Il y a aussi eu un renouvellement de collectionneurs, notamment avec l'essor des ventes en ligne. Ceci étant, le marché n'est pas à l'abri des aléas conjoncturels. Il s'est retourné en 2008 au moment de la crise des subprimes, et s'est fortement contracté en 2020 au moment du Covid.
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