Les territoires rivalisent pour attirer les grandes écoles Contenu réservé aux abonnés
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Les écoles de commerce et autres établissements d'enseignement supérieur dynamisent les économies locales. L'objectif est de fixer les jeunes sur les territoires, pour nourrir les besoins de recrutement locaux.
Plus de quarante cabinets d'architectes sollicités, un bâtiment de bois et de verre pour « la convivialité et la luminosité » et des espaces verts dans un écoquartier qui fera la part belle aux mobilités douces. Reims a déroulé le tapis rouge à la Neoma Business School, pour son futur campus . En ces temps où les entreprises peinent à recruter, l'enseignement supérieur - notamment les écoles - est un atout pour inciter les étudiants à rester sur le territoire. Le Grand Reims et la région Grand Est verseront chacune 10 millions d'euros au projet.
« L'école est vue comme un acteur économique qui crée des emplois sur le territoire », explique sa directrice générale, Delphine Manceau. Les collectivités et les entreprises locales ont aussi aidé l'Institut catholique de Paris à s'implanter dans la ville. Le conseil départemental de la Marne table sur 44 millions d'euros de retombées en dix ans. « L'une des premières choses que demandent les entreprises, c'est la capacité du territoire à avoir des réponses en matière d'emploi », explique Catherine Vautrin, la présidente de la Communauté urbaine du Grand Reims.
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