Il était prévu qu’elle rassemble 5 000 participants, entre Rezé et Nantes, en Loire-Atlantique, le 9 octobre. Faute de commissaires en nombre suffisant pour assurer les carrefours sur 15 kilomètres, la 41e édition des Foulées du tram a donc été tout bonnement annulée par une équipe organisatrice gagnée par la lassitude. Phénomène isolé ou véritable tendance ? A ce stade, une certitude, « la situation du bénévolat constitue la première source d’inquiétude des dirigeants associatifs », constate Jacques Malet, président de l’association Recherches et solidarités, qui, dans ses études dédiées au secteur associatif, évalue à 15 % la perte de bénévoles, tous domaines confondus, depuis 2019. Soit près de 2 millions de moins sur les 13 millions de forces vives !
Les jeunes plébiscitent les projets
Les seniors seraient particulièrement concernés. Dans le sport comme ailleurs, le taux d’engagement des 65 ans et plus ne cesse de diminuer, passant de 37 % en 2013 à 26 % en 2022, selon France Bénévolat. Les conséquences ? « Des difficultés qui commencent à se poser au niveau du bénévolat de gouvernance, c’est-à-dire des fonctions de président, trésorier, secrétaire… plus volontiers occupées par ces profils », relate Claire Thoury, présidente du Mouvement associatif, structure qui regroupe les têtes de réseau des associations.
Et si les jeunes s’engagent, « ils s’inscrivent plus facilement sur des projets spécifiques ». De façon plus ponctuelle, en somme. Sur ce fond de transformation de l’engagement, le secteur du sport, qui recenserait environ 3,5 millions de bénévoles ...
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