Cour de récréation, toilettes, pause déjeuner… ces angles morts où le harcèlement scolaire sévit
DÉCRYPTAGE - Certains recoins de l’école concentrent une grande partie de ces faits de violence.
«Elle est allée jusqu’à me pousser dans les couloirs, à m’espionner dans les toilettes.» Lydia, la gorge nouée, évoquait mercredi, devant le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, et Brigitte Macron, ces lieux où elle a été harcelée durant deux années au collège. Un échange qui s’est tenu à l’occasion de la 10e Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, organisée ce jeudi.
Les recoins de la cour, les toilettes, la cantine, les couloirs. Comme Lydia, environ 1 million d’élèves sont harcelés chaque année à l’école, souvent dans ces endroits qui échappent à la surveillance des adultes. «C’est là que tout se concentre», commente Nora Fraisse, fondatrice de Marion, la main tendue, une association qui lutte contre le harcèlement scolaire. En 2013, sa fille, Marion, s’est suicidée après avoir été harcelée. «Lors de la pause déjeuner ou pendant les récréations, l’élève n’est plus sous la responsabilité du professeur, explique-t-elle. La surveillance est faite par des animateurs…
Cartouche14
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Mon fils recevait des coups, de pied notamment, pendant les cours de gym et en présence du professeur qui a déclaré n'avoir jamais rien remarqué. Comment les parents éduquent-ils leurs enfants ?
San Gely
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Il serait pourtant simple d'interdire la détention et l'utilisation de smartphones à tout mineur de 16 ans et de rendre responsable les parents de toute contravention à une telle disposition par une amende dissuasive. Cela n'interdirait pas la détention de simples téléphones portable sans aucune "appli".
De même l'utilisation de tout ordinateur ou tablette devraitêtre soumis, sous peines des mêmes sanctions à un contrôle parental strict.
Gnauz87
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Des surveillants ou bien des enseignants qui refusent et/ou font semblants de ne rien voir.