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« Ma fille n'a pas le niveau. Bien sûr qu'elle ne l'a pas, sinon elle ne serait pas en classe spécialisée ! » s'insurge Jérôme. Ce cadre supérieur est père de trois enfants. La petite dernière, Caroline, 15 ans, a un trouble du spectre autistique (TSA). Elle est scolarisée en classe de troisième ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire) dans un collège public parisien. Ce dispositif permet à une personne en situation de handicap de progresser à son rythme tout en suivant le programme de l'Éducation nationale. Il y a quelques jours, les équipes pédagogiques ont convoqué les parents pour leur signifier que leur fille n'avait pas le niveau pour intégrer le lycée. « On nous dit qu'elle a des problèmes de communication et qu'elle a du mal à se mettre au travail, raconte Suni, la mère...
Alexandra BONNEFOY/REA POUR « LE POINT » (x3) – Timothé Durand/sp (x2)
Ici tout se mélange : troubles neuro développementaux, autisme, TDAH, handicaps lourds, handicaps intellectuels et psychiques. Pourquoi ? Dans le but unique de faire reculer l'inclusion et laisser penser à des gens qui ne connaissent rien que l'inclusion est un échec du fait des handicapés. A ce jour, il faut se battre pour avoir un cours sur clé USB, pour faire accepter un ordinateur à l'école et j'en passe. Cette inclusion-là, pour des handicaps profondément compatibles avec les autres et avec une autonomie totale, est rejetée et attaquée par les académies qui n'en veulent pas. Le handicap subit encore et toujours diffamation, deshumanisation, exclusion. Mais cette cause a moins de retentissement que le racisme et l'homophobie.
Tant qu'on laissera les "élites" s'occuper de tout (les autres n'étant que des incapables, c'est bien connu ! ) on se trouvera dans une situation d'impasse pour l'ensemble des problèmes auxquels nous devons faire face. Les enseignants ( femmes et hommes ) sont formés(ées) pour instruire nos enfants et non pas pour s'occuper de pathologies handicapantes, pour lesquelles ils n'ont pas les outils, ni intellectuels, ni techniques. Toutes ces maladies issues de malformations neurologiques et/ou physiologiques, à la naissance, sont malheureusement un handicap pour les parents qui doivent y faire face. Leur faire croire que leurs enfants peuvent avoir les mêmes attitudes physiques et/ou intellectuelles que les autres est un leur. Et même si on voit chez certains une volonté supérieure de se hisser plus haut - je parle des athlètes handisports - je doute fort qu'on puisse hisser les autres au niveau des valides. Et si on adaptait un enseignement général - via des sites spécialisés, choisi par les parents et ciblés dans des choix adaptés ? Certes, le père ou la mère devrait se sacrifier pour ça ! Mais l'un et l'autre pourraient y trouver des compensations, en proposant à leurs tours des enseignements ou des conseils pour tous les autres moyennant rétribution de l'état ?
Mon texte ci dessous a été tronqué, mais je n'en suis pas l'auteur. Cette citation se terminait par le nom de l'auteur : Eric Zemmour 14/01/2022