La mobilité internationale étudiante au service de l'urgence climatique Contenu réservé aux abonnés
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Certains étudiants ne veulent plus prendre l'avion, même pour leur mobilité internationale obligatoire. Pourtant, propose Laurent Champaney, ils pourraient devenir des ambassadeurs de la cause environnementale auprès de leurs camarades des pays lointains et moins vertueux.
Par Laurent Champaney (Directeur général de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers)
La première idée d'adaptation de son comportement personnel aux exigences de sobriété de la transition environnementale est de supprimer ou réduire drastiquement ses vols en avion, en particulier les long-courriers. Notre jeunesse étudiante, bien informée et souvent plus sensible à ces questions que ses aînés, est la première à s'interdire des voyages lointains, même dans le cadre d'une mobilité internationale imposée par leur cursus universitaire. Ce geste de sobriété les coupe cependant de l'opportunité de connaître le positionnement des jeunes qui vivent de l'autre côté de la planète, et dont les cultures et les aspirations sont radicalement différentes.
L'éveil aux autres cultures a été source de paix
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