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Comment les examens s’adaptent à la baisse du niveau de lecture

Le taux de réussite au bac a at­teint 91,1% en 2022, toutes séries confondues. Picasa/Drivepix - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Mots explicités, notes harmonisées… Au bac et au brevet, les élèves sont toujours plus aidés.

«À cause d’elle j’ai rater (sic) l’écrit du bac de français.» Le 16 juin dernier, l’écrivain Sylvie Germain recevait un torrent d’insultes sur le réseau social Twitter alors que les lycéens avaient dû plancher, lors de l’épreuve de français du baccalauréat, sur un extrait de son livre Jours de colère (Gallimard). Cette œuvre, qui décrit la vie de neuf frères élevés dans les forêts du Morvan, était alors jugée trop complexe par de nombreux candidats. «C’est grave que des élèves qui arrivent vers la fin de leur scolarité puissent montrer autant d’immaturité, et de haine de la langue, de l’effort (…) Le vocabulaire était accessible, mais certains se contentent d’un vocabulaire si réduit, que tout écrit un peu élaboré leur est un défi, un outrage», répondait-elle dans une interview donnée auFigaro. Les mots jugés complexes comme «venelles» et «séculaires» avaient même été explicités…

Certains élèves semblent ne plus avoir le niveau pour comprendre un texte un tant soit peu exigeant. Pourtant…

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3 commentaires
  • Galilée

    le

    Quand on ne se donne plus les moyens d'avoir ce que l'on appelait " autrefois" le niveau, on triche évidemment et on valide cette escroquerie par des artifices de vocabulaire, on parle alors d'égalitarisme pour insinuer cette idée benoîte qu'il n'y a pas d' efforts à produire pour partager une médiocrité "partagée" accessible enfin à tous, que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes puisque tout le monde est censé être sur la même ligne de départ, sauf que, lorsqu'on y regarde de plus près, il a ceux, une toute petite minorité, qui vont à l'école alsacienne et les autres, la majorité, qui devra se contenter de l'école publique qui n'est plus du tout ce qu'elle "était". Et si tout le monde est sur la ligne de départ, ce n'est pas le cas à l'arrivée. On sera exigeants à l'égard des premiers pour qu'ils apprennent à tirer le meilleur parti de leur connaissances, plus tard pour diriger et avoir" les éléments de langage " pour répondre à tout et à n'importe quoi... quant aux seconds, on leur concèdera le "droit à la paresse",comme dirait l'inénarrable Sandrine, ou plus simplement d'avoir droit au diplôme, puisqu'il est désormais acquis que tout le monde doit en pouvoir en disposer, mais là on voit qu'il y a une une entourloupe. Quand on a bac plus cinq pour être "professeur des écoles et que l'on gagne un salaire de misère, qu'il n'y a plus reste de candidats se présenter aux concours, le diplôme n'a plus rien de rassurant...

  • Salluste10

    le

    Cette démagogie ,ce laxisme qui ruine le monde de l' éducation sont indignes d' un pays comme la France!

  • Salluste10

    le

    Qui n' a pas eu dans sa famille une grand-mère possédant juste son certificat d' étude ,maîtrisant la langue française mieux qu' un bac plus infini d' aujourd'hui?

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