Quand l'Europe se met à rêver d'envoyer elle-même ses astronautes dans l'espace Contenu réservé aux abonnés
Contenu réservé aux abonnés
Alors que l'ESA s'est hissée comme un partenaire majeur de la Nasa au sein du programme Artemis, avec en point de mire la possibilité de poser des astronautes européens sur la Lune, le débat est ouvert sur la nécessité de doter l'Europe de ses propres moyens dans le spatial habité.
Par Florian Maussion
Pour l'instant, tout va bien. Partie le 16 novembre au sommet du SLS , le nouveau lanceur super-lourd de la Nasa, la capsule Orion s'est approchée au plus près de la Lune lundi, à environ 130 km de sa surface. Son propulseur principal made in Europe s'est allumé avec succès pour insérer le vaisseau en orbite de l'astre, qu'il va accompagner pendant plus de deux semaines avant d'entamer le retour vers la Terre.
Avec le programme Artemis, l'Agence spatiale européenne (ESA) s'est associée à son homologue américaine, la Nasa, devenant son principal partenaire dans la conquête de la Lune. La première étape du programme est ainsi l'occasion de tester le lanceur SLS et la capsule Orion, conçus aux Etats-Unis, mais aussi le module de service européen (ESM), qui assure la propulsion du vaisseau dans l'espace et devra garantir la survie de l'équipage des futures missions.
Ce contenu est réservé aux abonnés Access et Premium