Banques : ces métiers de l'ombre qui sont portés par la crise Contenu réservé aux abonnés
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Les incertitudes pesant sur l'économie conduisent les clients des banques - entreprises, ménages ou institutionnels - à de nouveaux besoins financiers. Les protections contre les variations de taux, de change, la gestion de la trésorerie, ou les solutions permettant de maintenir à flot la consommation ont le vent en poupe.
Par Romain Gueugneau, Édouard Lederer
A périodes troubles, besoins spécifiques. Les clients des banques, qu'il s'agisse d'entreprises ou de particuliers, consomment autrement ces derniers mois, en raison de la guerre en Ukraine, de l'envolée du prix de l'énergie ou encore de l'inflation. En toile de fond, une crainte : voir l'économie « réelle » tomber en panne sèche.
Un danger qui n'est pas synonyme de coup de frein pour les banques. Au contraire, les métiers de financement, de protection ou encore de gestion de la trésorerie sont très sollicités. De quoi expliquer en partie ce qui pourrait ressembler à un paradoxe : malgré tous ces signaux inquiétants, les banques européennes, qui profitent déjà de la hausse des taux notamment dans leurs activités de prêts, signent trimestre après trimestre des résultats de bonne facture . Dans cette économie entre chien et loup, quels métiers en profitent le mieux ?
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