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Compétition plutôt que coopération : photo de clashs de la méritocratie

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De quelle meilleure solution que le mérite pourrions-nous rêver dans une société qui se prétend méritocratique ? Qui ne voudrait donner aux élèves le sens de l’effort et le goût du travail en valorisant et récompensant les plus méritants ? Comment y trouver quoi que ce soit à redire ? Et pourtant…
par Aïda N'Diaye
publié le 30 novembre 2022 à 3h05

Cet article est tiré du Libé spécial auteur·es jeunesse. Pour la quatrième année, Libération se met aux couleurs et textes de la jeunesse pour le Salon du livre de Montreuil qui ouvre ses portes le 30 novembre. Retrouvez tous les articles ici.

Dans les grandes villes françaises, plus d’un tiers des élèves du secondaire sont scolarisés dans un établissement privé. Ces chiffres sont d’autant plus alarmants que, de manière consensuelle, l’école reste l’institution dont nous attendons collectivement qu’elle entretienne ou répare le lien social. Comment alors redonner tout son sens et toute sa place à l’école et, plus particulièrement, à l’école publique ? Comment redonner aux élèves comme aux enseignants et enseignantes le goût de l’école ?

Cette question surgit – plus qu’elle ne reste – périodiquement dans le débat public et politique. A droite comme à gauche, une même réponse, une même valeur semblent s’imposer comme une évidence pour offrir une solution toute trouvée aux difficultés que rencontre notre système scolaire : le mérite. De quelle meilleure solution pourrions-nous, en effet, rêver dans une société qui se prétend méritocratique ? Qui ne voudrait donner aux élèves le sens de l’effort et le goût du travail en valorisant et récompensant les plus méritants d’entre eux ? Comment y trouver quoi que ce soit à redire ?

Et pourtant… Le mérite est-il un si

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