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Interview

Lanceurs d’alerte dans la police : «Je ne connais aucun agent qui est épanoui dans son travail»

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Pour la première fois, six fonctionnaires témoignent des dysfonctionnements de leur institution dans «Police, la loi de l’omerta». Les deux auteurs de cet ouvrage alarmant et salutaire, une capitaine et un ancien gardien de la paix, espèrent ainsi libérer la parole de leurs collègues et remédier aux maux qui les rongent.
par Fabien Leboucq
publié le 30 novembre 2022 à 19h51

«Violences policières, sexisme et racisme ordinaires, dissimulation de délits, abondance de faux en écriture publique, corruption, tyrannie hiérarchique, radicalisation médiatisée des syndicats ou encore politique du chiffre…» Voilà une liste (non exhaustive) des maux policiers que dénoncent Agnès Naudin et Fabien Bilheran dans le livre Police, la loi de l’omerta (éditions Le Cherche Midi), qui paraît ce jeudi. Elle est capitaine, passée par la police aux frontières et la brigade des mineurs, autrice de plusieurs livres et porte-parole de la FSU Intérieur. Avant de quitter «la boîte», lui était gardien de la paix, ayant officié jusqu’à la brigade des stups du 36, quai des Orfèvres, l’ancien siège de la prestigieuse police judiciaire parisienne.

Dans cet ouvrage, leurs deux témoignages sont assortis de ceux de quatre autres policiers. Il y a Serge Supersac, CRS en bagarre avec les syndicats et la compromission de collègues, qui vit mal

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