Les boulangers indépendants peinent à endiguer l'essor des chaînes Contenu réservé aux abonnés
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L'inscription de la baguette au patrimoine de l'Unesco est une victoire symbolique pour les boulangeries artisanales. Pas sûr que cela suffise, tant elles sont malmenées par la crise de l'énergie et la montée en puissance des réseaux.
Par Stephane Frachet
Le boulanger de village et de quartier est désormais un pilier de la culture française. C'est ce que vient de graver dans le marbre l'Unesco en inscrivant la baguette au patrimoine immatériel de l'humanité , décision aussitôt saluée par Emmanuel Macron en personne : « Dans ces quelques centimètres de savoir-faire passés de main en main, il y a exactement l'esprit du savoir-faire français ». Six milliards de baguettes sortent des fournils chaque année en France. Pourtant, une question demeure : restera-t-il des boulangeries artisanales dans trente ou quarante ans ?
Instigatrice de la démarche, la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNBPF) cherche à marquer sa différence face à l'essor des chaînes de boulangeries-pâtisseries comme Ange et Marie Blachère, et des régionaux bien implantés comme Eric Kayser à Paris (qui vient d'entrer à la Samaritaine), Maison Chevallier dans les Alpes ou l'Atelier Papilles dans le Sud-Est.
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