Le walking football, une pratique accessible à tous qui marche de mieux en mieux

Deux fois par semaine dans le XIXe arrondissement de Paris, des sportifs se retrouvent pour une discipline particulière : le football en marchant.

Les règles de ce sport sont simples : pas de course (un pied doit toujours être au sol), pas de ballon au-dessus de la hanche et pas de contact. LP/Thomas Hubert
Les règles de ce sport sont simples : pas de course (un pied doit toujours être au sol), pas de ballon au-dessus de la hanche et pas de contact. LP/Thomas Hubert

    Entre les bâtiments de la rue Manin et la piscine de l’espace sportif Pailleron, dans le XIXe arrondissement, se tient un terrain de football synthétique. Dans le froid de l’hiver parisien, un groupe d’une dizaine de personnes s’échauffe, sans courir. Frédéric est légèrement en retard. À 57 ans, il a choisi le walking football, du foot en marchant, pour ne plus prendre de coups. « Je joue au foot depuis l’âge de 10 ans. Mais adulte, je me suis beaucoup blessé. Maintenant, je veux éviter les contacts et le walking football me permet de le faire. »

    Les règles de ce sport venu d’Angleterre sont simples. Pas de course (un pied doit toujours être au sol), pas de ballon au-dessus de la hanche et pas de contact. Une « discipline douce », à laquelle il faut savoir s’adapter : « L’avantage physique existe moins, puisqu’on ne peut pas vraiment dribbler. Pour déstabiliser l’adversaire, il faut donc savoir faire des passes et mettre l’accent sur la circulation du ballon », explique le coach, Pablo.