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Fondée il y a quarante ans par un visionnaire, Toulouse School of Economics rivalise désormais avec les plus grands

L’ouverture aux financements privés, tout comme la place donnée à l’entreprise dans la recherche, a valu à TSE une réputation d’établissement de droite. François Bouchon / Le Figaro

REPORTAGE - Christian Gollier, son directeur, espère bien former des bataillons d’économistes pour relever le débat public.

L’amphi Jean-Jacques Laffont de la Toulouse School of Economics (TSE) se remplit rapidement. Philippe Aghion, récipiendaire du prix Jean-Jacques Laffont 2022, s’apprête à donner, en anglais, une conférence sur la croissance et la destruction créatrice. Avant sa virevoltante démonstration, le professeur au Collège de France rend, comme il se doit, hommage à… Jean-Jacques Laffont, qui «nous a appris à aller contre le système». Silence respectueux dans l’auditorium. Près de vingt ans après sa mort, le fondateur de l’établissement demeure étonnamment présent entre ces murs flambant neufs.

L’un des meilleurs économistes de sa génération, Laffont renonça dans les années 1980 à une carrière internationale pour fonder dans sa ville natale, Toulouse, au sein de l’université, un centre d’excellence en économie. Projet parfaitement utopique, qui dépassa toutes les attentes. Sur le terrain de la recherche, TSE, couronnée en 2014 par le prix Nobel de Jean Tirole, rivalise aujourd’hui avec les plus grands…

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Fondée il y a quarante ans par un visionnaire, Toulouse School of Economics rivalise désormais avec les plus grands

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1 commentaire
  • Fazal Majid

    le

    Ajoutons que TSE fait un remarquable travail de promotion et d'essaimage. J'ai assisté à une conférence qu'ils avaient organisée avec Tirole à San Francisco, le gratin des économistes de Silicon Valley y était, y compris ceux de Google et tutti quanti.

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