Publicité
Réservé aux abonnés

Collège: à Fresnoy-le-Grand, on expérimente la «6e tremplin»

Dans le cadre du dispositif «6e tremplin», 24 élèves, identifiés en difficulté en fin de CM2, sont répartis sur deux classes de 6e. Serge Nied Studio Chlorophylle/Chlorophylle - stock.adobe.com

REPORTAGE - Le dispositif, expérimenté cette année dans six collèges de l’académie d’Amiens, dans les Hauts-de-France, cible des élèves avec des lacunes en lecture, en français, en mathématiques.

Un mercredi frisquet au collège Villard de Honnecourt, à Fresnoy-le-Grand, dans l’Aisne (Hauts-de-France). À 20 minutes de Saint-Quentin, grande ville la plus proche, les bus scolaires défilent aux abords de cet établissement rural de 367 élèves, venus de Fresnoy et des communes avoisinantes. Dans la cour de récré, quelques poules.

Comme tous les mercredis matin, le dispositif «6e tremplin», expérimenté cette année dans six collèges de l’académie d’Amiens, mobilise deux professeurs de 6e et deux professeurs de l’école primaire de Fresnoy. Cible du dispositif: 24 élèves répartis sur deux classes de 6e (soit 30% de l’effectif), identifiés en difficulté en fin de CM2, avec des lacunes en lecture, en français, en mathématiques.

«Pas d’élèves en gros échec scolaire, qui font l’objet, eux, de dispositifs spécifiques, mais ce “ventre mou”, souvent en retrait, qui risque de décrocher », résume Corinne Passarella-Serrat, principale du collège qui accueille des élèves de catégories sociales défavorisées…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Collège: à Fresnoy-le-Grand, on expérimente la «6e tremplin»

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
1 commentaire
  • RMorion

    le

    Une intense réflexion de la part des pouvoirs publics pendant 15 ans mène donc à la conclusion suivante : l'école doit permettre l'assimilation des bases scolaires. Mieux vaut tard que jamais, on y arrive. Deux points sont également importants : 1/ revenir systématiquement à la méthode syllabique (les pédagogues, spécialistes, de nombreux professeurs s'accordent sur ce point). 2/ Concernant l'inégalité du soutien parental, des cours seront nécessaires, et seront portés par des Tiers Lieux, pour permettre à certains parents de mieux aider les enfants à apprendre ou à compenser les lacunes, quand ils n'ont plus de devoir à faire à la maison (dans certains cas). Question d'approche, de méthode (et de patience) tout autant que de contenu. Les professeurs ne sont pas des magiciens : si certains parents n'ont pas conscience de l'importance des résultats scolaires ou ne lisent pas, n'apprennent pas eux-mêmes, l'enfant aura du mal à apprendre. Dans une approche systémique il faudra aussi se soucier de cet aspect-là. (Au moins proposer pour ceux qui veulent, après l'Etat ne peut pas tout résoudre ou s'immiscer au-delà dans la vie familiale - par contre il doit proposer)

À lire aussi