Les pharmacies peinent à recruter Contenu réservé aux abonnés
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Bien que le secteur reste lucratif, il manquerait 15.000 pharmaciens d'officine et 30 % d'étudiants en deuxième année de faculté de pharmacie. La filière est en pleine structuration avec le développement des groupements de pharmacies.
Par Lamia Barbot
Il n'y a pas que de Doliprane ou d'amoxicilline dont manquent les pharmaciens. Selon les chiffres de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), 15.000 postes de pharmaciens d'officine et de préparateurs sont vacants pour 50.000 existants, dans les 21.000 pharmacies de France.
D'après une étude d'Interfimo, un organisme financier créé par les syndicats des professions libérales, plus du quart des pharmaciens (27 %) sont en âge de partir à la retraite d'ici à 2024. Chaque année, environ 3.000 officines sont à vendre mais seulement 1.500 trouvent preneur. Faute de candidats, plus de 1.700 pharmacies ont fermé en douze ans, principalement en zone rurale. Les petites structures ferment à un rythme supérieur à 200 par an. « Tous ces chiffres sont préoccupants et présagent d'une désertification officinale », alerte Philippe Besset, président de la FSPF.
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