La tentation de l’uniforme à l’école : le vieux débat à nouveau relancé

La question d’une tenue unique dans les établissements scolaires est reposée par les propos de la première dame Brigitte Macron, qui s’y dit favorable, tout comme la droite, tandis que l’extrême droite souhaite même une loi. Un sujet complexe, qui divise profondément l’opinion.

Si les établissements scolaires ont déjà l'autorisation d'imposer une tenue commune aux élèves, seule une poignée d'entre eux, essentiellement des privés (comme ici au groupe scolaire Sévigné de Compiègne dans l'Oise en 2018) le font. LP/Benjamin Derveaux
Si les établissements scolaires ont déjà l'autorisation d'imposer une tenue commune aux élèves, seule une poignée d'entre eux, essentiellement des privés (comme ici au groupe scolaire Sévigné de Compiègne dans l'Oise en 2018) le font. LP/Benjamin Derveaux

    « Je suis pour le port de l’uniforme à l’école. » La réponse claire et nette de Brigitte Macron à l’une de nos lectrices, lors de l’entretien publié ce jeudi 12 janvier dans les colonnes du Parisien - Aujourd’hui en France, relance un débat aux allures de serpent de mer. Depuis une trentaine d’années, la question d’une tenue identique à l’ensemble des élèves ressurgit régulièrement.

    Officiellement, pourtant, chaque établissement est déjà autorisé à en imposer une. Une poignée d’entre eux seulement, principalement privés, a adopté cette mesure. À Béziers (Hérault) ou à Provins (Seine-et-Marne), on a remisé les blouses au placard après les avoir expérimentées un temps. La Guadeloupe, la Martinique, la Guyane ou la Nouvelle-Calédonie sont, en revanche, habituées depuis longtemps à voir des enfants sortir de cours tous habillés avec le même t-shirt ou polo.