Paris 2024 : Arnaud Assoumani, le champion paralympique qui fait «changer les regards» sur le handisport

L’athlète originaire d’Orsay (Essonne), plusieurs fois médaillé en saut en longueur aux Jeux paralympiques, s’est rendu dans l’école d’ingénieurs CentraleSupélec, sur le plateau de Saclay. Sa mission : rendre le handisport plus visible en vue de Paris 2024.

Gif-sur-Yvette (Essonne), le 5 janvier. Arnaud Assoumani est venu sensibiliser au handicap les élèves ingénieurs de CentraleSupélec et leur donner envie de suivre les Jeux paralympiques à Paris en 2024. LP/Cécile Chevallier
Gif-sur-Yvette (Essonne), le 5 janvier. Arnaud Assoumani est venu sensibiliser au handicap les élèves ingénieurs de CentraleSupélec et leur donner envie de suivre les Jeux paralympiques à Paris en 2024. LP/Cécile Chevallier

    Les élèves ingénieurs n’ont pas applaudi un athlète porteur de handicap, mais un grand sportif tout court. « Au palmarès impressionnant et avec une personnalité incroyable », se réjouissent trois étudiants de CentraleSupélec. Le 5 janvier, le champion paralympique de saut en longueur Arnaud Assoumani a lancé au sein de l’école d’ingénieurs du plateau de Saclay, à Gif-sur-Yvette, la toute première édition de « Un champion dans ma grande école ». Une opération menée par EDF dans le cadre d’un programme visant à changer le regard sur le handicap, avec les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 en ligne de mire.

    Pour Arnaud Assoumani, 37 ans, ce sera la sixième olympiade. Il avait décroché une médaille de bronze en 2004 à Athènes, avant de toucher l’or à Pékin quatre ans plus tard, battant un record du monde avec un saut à 7,23 m. Record amélioré deux ans plus tard en bondissant à 7,82 m, lors d’un Championnat de France indoor à l’occasion duquel le natif d’Orsay est devenu le premier athlète handisport français à remporter une médaille nationale avec les valides.