Les cafés coworking pour indépendants réinventent leur modèle
Il s’agit pour le secteur de s’adapter aux nouvelles façons de travailler: un peu partout, et pour pas cher.
C’est devenu un grand classique. Les cafés Starbucks sont désormais le lieu de travail plus ou moins régulier de clients, attablés des heures devant leur ordinateur avec leur café. Les uns y trouvent un peu de calme, loin de l’open space de leur entreprise. Les autres ont besoin de voir du monde, hors de chez eux. Après la pandémie de Covid, travailler au café n’a plus rien d’étonnant. Les cafés coworking, qui ne servent pas d’alcool, s’étaient multipliés dans les années 2010, séduisant une clientèle d’indépendants.
Depuis quelques mois, leurs propriétaires retrouvent le moral. «C’est bien reparti depuis septembre, constate Estelle Guillerm, gérante du CaféZen, à Paris. La plupart des entreprises réservent nos quatre salles de réunion sur des plateformes (Bird Office, Neo-Nomade…) ou en direct. Les indépendants viennent directement, sans réservation.» Pour 6 euros l’heure, 18 euros la demi-journée et 24 euros la journée, CaféZen propose un Wi-Fi très haut débit et un expresso. Restauration…
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