Réseaux sociaux, SVoD, podcasts… : l'INA accélère sa digitalisation Contenu réservé aux abonnés
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Le gardien des archives s'est transformé en profondeur ces dernières années, en développant sa présence sur les réseaux sociaux et en lançant son offre SVoD, Madelen, afin de valoriser son vaste patrimoine grâce au numérique.
Par Stéphane Loignon
C'est au sous-sol de l'extension récente d'un bâtiment des années 1970, perché sur le plateau de Bry-sur-Marne, que l'Institut national de l'audiovisuel (INA) cache son trésor : son data center aux près de 25 millions d'heures d'archives télévisuelles, dont la numérisation a pris plus de vingt ans. Alors que les bobines d'origine s'étalent sur 100 km de rayonnage à Saint-Rémy-l'Honoré, leur version numérique n'occupe plus que quelques rangées de serveurs et d'armoires robotisées. Un bras articulé vient de temps à autre y piocher un « LTO », ces puissantes cassettes de stockage numérique, quand une boîte de production ou un documentariste, derrière son écran, commande une archive sur INA Mediapro.
Ce data center de pointe est à la fois la base et l'incarnation de la mutation de l'INA, qui n'est plus seulement le responsable d'un immense catalogue d'archives (dont la vente a rapporté 14 millions en 2022), mais aussi un média très présent sur le numérique, l'opérateur d'une plateforme de SVoD, Madelen, un producteur de documentaires et de podcasts, et un organisme de formation.
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