Sciences Po Paris : à gauche toute ! Contenu réservé aux abonnés
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La plus américanisée des écoles françaises, l'Institut d'études politiques de Paris, est sous le feu des critiques pour une dérive de plus en plus woke. Derrière ce débat électrique et parfois excessif, c'est surtout un glissement vers la gauche du spectre politique qui est à l'oeuvre.
Commençons par changer son prénom. Paul, par exemple. Etudiant à Sciences Po Paris, Paul est catégorique : « Si vous me citez sous ma véritable identité, je suis mort, je n'ai plus d'ami. » Qu'a donc dit Paul pour risquer à ce point l'ostracisation ? Le fond de sa pensée devant certains enseignements qui, selon lui, « sont essentiellement de la propagande ». Il pense tout particulièrement à ce cours, obligatoire dans son cursus et « très influencé par la pensée des universités américaines », où l'on s'emploie, notamment, à déconstruire la représentation traditionnelle des femmes et des hommes dans la société.
La différence de perception entre les sexes est une invention moderne, y enseigne-t-on en mettant en garde contre un « androcentrisme scientifique » qui tend à biaiser la production de savoir. Exemple : l'idée qu'au moment de la fécondation l'ovule serait passif face à des spermatozoïdes actifs est éminemment questionnable. « La différence des sexes est socialement et scientifiquement construite », peut-on lire, car « la biologie est structurée par le social ».
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