Publicité
Enquête

Relocaliser les médicaments : un pas en avant, trois pas en arrière 

Contenu réservé aux abonnés

Après l'électrochoc du Covid-19, Emmanuel Macron a fait du rapatriement de la production de médicaments une priorité. Trois ans plus tard, le bilan est maigre et les pénuries dans les pharmacies s'amplifient.

« Cela prend beaucoup plus de temps de relocaliser que de délocaliser. Une usine, vous pouvez l'arrêter en six mois », explique Jérôme Geneste, le directeur du site Seqens à Roussillon.
« Cela prend beaucoup plus de temps de relocaliser que de délocaliser. Une usine, vous pouvez l'arrêter en six mois », explique Jérôme Geneste, le directeur du site Seqens à Roussillon. (Shutterstock)

Par Gwénaëlle Barzic, Myriam Chauvot, Solenn Poullennec

Publié le 1 févr. 2023 à 07:24Mis à jour le 1 févr. 2023 à 17:11
Réservé à nos abonnés

Sur le site de Seqens au coeur de la vaste plateforme chimique de Roussillon, en Isère, c'est le défilé. Journalistes et officiels se succèdent chez le sous-traitant pharmaceutique devenu l'emblème de la reconquête de la « souveraineté sanitaire » .

Le site produira à terme 15.000 tonnes de principe actif du paracétamol, le « best-seller » des pharmacies dont la production avait déserté la France en 2008 pour la Chine. Mais pour l'instant, ce sont surtout les pelleteuses qui s'activent. Initialement annoncé pour cette année, le grand retour de l'ingrédient du Doliprane et de l'Efferalgan ne se concrétisera finalement qu'en 2025.

Ce contenu est réservé aux abonnés Access et Premium

Analyses économiques et 100% des articles Patrimoine : l’offre Access est faite pour vous !

    Je débloque l'articleDéjà abonné ? Connectez-vous
    Publicité