Rénovation thermique : le casse-tête de la qualification des artisans Contenu réservé aux abonnés
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Le nombre d'entreprises ayant la mention Reconnu Garant de l'Environnement (RGE) a diminué l'an dernier. Or cette qualification conditionne l'accès aux aides pour les travaux de rénovation thermique. Les organisations professionnelles du bâtiment critiquent sa lourdeur administrative.
Alors que le gouvernement a fait de la disparition des « passoires thermiques » l'une de ses priorités, la mention RGE - pour « Reconnu Garant de l'Environnement » - pourrait être un grain de sable dans l'accélération de ce colossal chantier. La question est centrale : pour s'assurer que les travaux soient réalisés selon les normes, les gouvernements successifs ont conditionné l'accès aux aides publiques dédiées au financement des travaux de rénovation thermique - MaPrimRénov', éco-prêt à taux zéro, chèque énergie - au recours à une entreprise qualifiée. L'idée est de s'assurer que les artisans ou les responsables des entreprises du bâtiment disposent des connaissances nécessaires à la bonne réalisation des travaux et aient tous suivi une formation. Problème : le socle d'acteurs concernés se rétrécit.
Selon l'Ademe, qui consolide les données, le nombre d'entreprises RGE s'élevait à 63.000 au 31 décembre 2022, contre 65.013 un an auparavant. Qualibat, le principal organisme qualifiant et certificateur du bâtiment, paraît subir tout particulièrement cette tendance avec un nombre d'entreprises qualifiées RGE de 45.000 à la fin 2022, soit une diminution de 3.000 sur un an. Globalement, le nombre d'entreprises certifiées par Qualibat a fléchi d'autant (56.000 contre 59.000 en 2021).
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