Pour bien commencer la journée, rentabiliser votre pause déjeuner ou souffler après une intense journée de cours, laissez-vous tenter par quelques longueurs dans la piscine olympique. Vous pourrez même bénéficier des conseils personnalisés de Filippo Magnini, deux fois champion du monde du 100 mètres nage libre. Si le coach n’est pas disponible, fiez-vous au système de lampes LED installées le long des bassins : elles donnent un repère permanent sur votre allure.
Vous préférez le basket, le foot, le volleyball ? Vous êtes plutôt branché haltérophilie ? Aucun souci : le nouveau centre sportif de l’université Bocconi, à Milan (Italie), s’étend sur 17 000 mètres carrés et répond à toutes les envies sportives. Il comporte même une piste d’athlétisme surélevée. Matchs et entraînements sont diffusés en streaming, les parents peuvent ainsi suivre à distance les prouesses de leurs enfants. En janvier 2023, la piscine flambant neuve de la Bocconi accueillait l’équipe américaine de waterpolo de Harvard dans le cadre d’un « friendly match ».
En tribune, 600 personnes ont chanté les hymnes nationaux de leurs équipes respectives et observé les chorégraphies des pom-pom girls. Le gymnase est la pointe de diamant du campus de la Bocconi, un projet à 150 millions d’euros conçu par la prestigieuse agence japonaise d’architecture SANAA. Inauguré fin 2019, le nouveau siège de l’université italienne s’étale sur près de 35 000 mètres carrés. La piazza del Duomo, cœur de Milan, est à quinze minutes en tramway, et le quartier des navigli (« canaux »), où les jeunes aiment se retrouver en soirée, à quelques minutes à pied. De quoi séduire de nombreux talents, à commencer par les Français, première nation en termes de candidatures à la Bocconi, et deuxième nationalité la plus représentée en bachelor, avec 158 inscrits en 2022-2023 sur 1 842 étudiants étrangers.
13 000 euros l’année
Rosalie Perrin, 19 ans, a préparé son dossier de candidature pour l’université italienne dès la fin de sa 1re, au lycée français de Shanghaï (Chine) : « Au mois de novembre, j’ai su que j’étais prise. J’ai donc pu échapper à Parcoursup, ainsi qu’à la prépa, pour le même résultat : à l’issue du bachelor, on a la possibilité d’entrer à HEC ou à l’Essec sans devoir mettre notre vie sociale entre parenthèses pendant deux ans. »
Côme Charignon, 19 ans, a rejoint la Bocconi après avoir obtenu son baccalauréat au lycée français de New Delhi (Inde) : « Je voulais étudier le business, mais le mode d’apprentissage de la prépa, très théorique, et laissant peu d’autonomie aux étudiants, ne me convenait pas. Ici, on vient pour les études, mais aussi pour tout ce qu’il y a autour. Je vis seul, je m’épanouis en tant qu’individu. » Son camarade Jules Crevola, 20 ans, ne dit pas autre chose : « Milan, c’est une petite ville où l’on se déplace facilement, et elle est très bien reliée à la France, à la Suisse et au reste du pays. Si on veut avoir des bonnes notes, il faut travailler, les examens sont durs, mais ce n’est pas trop compliqué non plus. Je conseille à 100 %. »
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