Les ateliers de maroquinerie en plein essor, portés par l'industrie du luxe Contenu réservé aux abonnés
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Après le creux de la crise du Covid, la filière, qui compte près d'un millier d'établissements, est repartie à la hausse. Seul le manque de candidats à l'emploi freine l'essor du secteur.
Par Emmanuel Guimard
La maroquinerie est plus que jamais une carte maîtresse de l'industrie française, le sac à main de luxe en premier lieu. Après le creux de la crise du Covid , la filière est franchement repartie à la hausse. Les fabricants tricolores ont vu leur activité rebondir de 25 % en 2021, le chiffre d'affaires cumulé en sortie d'usine d'atteignant 4,2 milliards d'euros, selon la Fédération française de la maroquinerie. Et cette croissance se poursuivait au rythme de 15 % fin août 2022. Quant aux exportations, elles ont progressé de 27 % en 2021 à 10 milliards d'euros pour atteindre 10,9 milliards sur les onze premiers mois de 2022.
Ces performances rejaillissent sur les territoires. Car, pour satisfaire cette demande internationale, il faut de plus en plus de mains. Entre 2019 et la fin 2021, les effectifs de la filière sont passés de 27.300 à 33.600 salariés dans 983 établissements, indique Edgard Schaffhauser, le président de la Fédération. Il estime le besoin à plus de 4.000 salariés supplémentaires chaque année , sachant que les entreprises doivent former elles-mêmes l'essentiel des niveaux contingents.
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