À Paris, colère et mobilisation après l’annonce de suppressions massives de classes
Pour justifier ces fermetures, le rectorat évoque la «baisse importante» du nombre d’élèves dans la capitale.
Cent cinquante-cinq postes et 178 classes en primaire, 182 équivalents temps plein (ETP) en collège-lycée. Depuis quelques jours, la suppression annoncée de classes et de postes dans la capitale à partir de la rentrée de septembre 2023 suscite l’émoi chez les parents, enseignants et élus parisiens, nombreux à dénoncer une «saignée». Plusieurs mouvements de protestation ont déjà eu lieu, notamment devant les écoles Brèche-aux-Loups (12e) et Houdon (18e) ou le collège Raymond-Queneau (5e).
À l’appel des syndicats d’enseignants et de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), un «rassemblement bruyant» est par ailleurs prévu ce mardi matin devant le rectorat de Paris, situé boulevard d’Indochine, dans le 19e arrondissement. «On s’attend à une grosse mobilisation, à la fois des écoles concernées qui seront reçues par le rectorat, mais aussi des autres écoles et des parents d’élèves», espère Audrey Bourlet de la Vallée, co-secrétaire départementale du SNUipp-FSU Paris.
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Les protestataires…
Lebinz
le
Hidalgo veut toujours autant de moyens avec moins d'habitants. Les communes qui accueillent ses ex Parisiens et les charges supplémentaires que cela représente, doivent se débrouiller ! Élue Président, la province aurait été mise de côté, en dehors des grandes métropoles.
Bear
le
Pauvre Hidalgo... mais plus personne ne veut de l'école publique à Paris grâce à ta mixité heureuse...
julienbreton
le
Ben qu on accuse une diminution de 120 000 personnes, faut pas s étonner que des classes soient fermées …