Les difficultés s'amoncellent pour les producteurs de truffes Contenu réservé aux abonnés
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La production s'est effondrée de moitié cette année et a fourni des tubercules de moins bonne qualité. Cette mauvaise saison s'ajoute aux difficultés structurelles de la filière.
Par Paul Molga
Jusqu'à 1.300 euros le kilo sur le marché au gros de Richerenches (Vaucluse), autoproclamée « capitale mondiale de la truffe » . Près de 2.000 euros sur ceux du centre-ville de Toulouse, le double des cours habituels. Il fallait avoir le porte-monnaie bien rempli, cette année, pour inviter le « diamant noir » à sa table et un oeil de connaisseur pour débusquer les meilleurs tubercules dont la saison s'achève avec presque un mois d'avance.
« Non seulement il y en a moins, mais la plupart sont secs, durs et boisés, quand ils ne sont pas rongés par les vers », peste Pierre-Jean Pébeyre, président de l'entreprise familiale éponyme installée depuis plus d'un siècle à Cahors (Lot).
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