Quand les étudiants en école de management ne veulent plus prendre l’avion

Comment les écoles tentent de réduire l’impact carbone des voyages étudiants, alors que la mobilité fait partie de l’ADN des formations en management.

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Diplômé de l’Essec, Cédric Leclercq a parcouru 7 000 kilomètres à vélo pour rejoindre l’université d’Aalto (Finlande), où il a effectué son semestre d’échange en 2021.
Diplômé de l’Essec, Cédric Leclercq a parcouru 7 000 kilomètres à vélo pour rejoindre l’université d’Aalto (Finlande), où il a effectué son semestre d’échange en 2021.

Temps de lecture : 7 min

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Près de 7 000 kilomètres à vélo, 55 jours de voyage et une expérience presque aussi mémorable que son séjour sur place. C'est le bilan du voyage réalisé en 2021 par Cédric Leclercq pour se rendre à Aalto en Finlande, où il devait effectuer son semestre d'échange universitaire. Une décision prise un an plus tôt, après avoir réalisé l'impact d'un aller-retour en avion : 700 kilos d'équivalent CO2. « Pour moi, il est hors de question de brûler autant de kérosène quand des moyens plus propres existent. J'ai choisi le vélo car je suis passionné, mais il est aussi possible de se rendre à Helsinki en bus et en ferry. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait au retour : ça m'a coûté moins de 100 euros », témoigne ce jeune diplômé de l'Essec.

Cédric n'est pas un cas à part. Comme lui, de plus en plus d...

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Commentaires (29)

  • xwm38

    Ont des frais de scolarité très élevés en général. Est ce que Ces étudiants arriveront à trouver un travail économiquement intéressant pour rembourser leurs études ou s'agit il d'enfants de parents fortunés qui font leur crise d'adolescence sur le tard et dénoncent les avantages et facilités dont ils ont toujours bénéficié ?

  • Mastercard

    Ce qui est déconcertant est de constater la facilité et la gourmandise avec lesquelles une grande partie des étudiants, en général âgés 18 à 25 ans, succombe avec délice aux pièges de la manipulation que leur tendent des bonimenteurs. On se rend compte que les savoirs qu’ils acquièrent et qui sont sensés les rendre autonomes ou libres ne sont pas des remparts face à ces escrocs. Les dictateurs passés et actuels ne s’y sont pas trompés. Les totalitarismes n’auraient pas pu prospérer s’ils n’avaient pu compter sur une jeunesse facilement endoctrinable. Il faut se rappeler comment les étudiants - et les enseignants - ont participé dans toute l’Allemagne au gigantesque autodafé organisé par les nazis le 10 mai 1933, soit 3 mois seulement après l’arrivée d’Hitler au pouvoir. On serait surpris par la sociologie des électeurs qui ont voté pour les députés LFI, c’est à dire l’extrême-gauche ; la part des étudiants y est plus importante que leur poids dans la population française. De même les étudiants sont nombreux à succomber aux sirènes de l’écologie radicale.

  • FF

    Que font ces "étudiants" dans ces "grande école" ? Le QI demandé pour y intégrer n'est peut-être pas très élevé...