AOP, IGP: avis de gros temps sur les signes de qualité
DÉCRYPTAGE - Le réchauffement climatique bouscule les protocoles de fabrication de produits sous appellation d’origine protégée ou indication géographique protégée.
S’adapter aux évolutions climatiques, en maintenant le niveau de qualité des produits agroalimentaires et des boissons alcoolisées. C’est le défi à relever par les producteurs et viticulteurs bénéficiant d’un signe de qualité, comme l’appellation d’origine protégée (AOP) et l’indication géographique protégée (IGP). Une gageure, alors que 95 % des volumes de vin sont sous AOP, comme 101 produits agroalimentaires, et que 146 autres sont sous IGP. Tous sont en effet élaborés selon les règles prescrites par leur cahier des charges respectif. Problème, le réchauffement climatique vient bousculer ces protocoles, comme ce fut le cas de plusieurs fromages l’été dernier.
Dans le Cantal, la fabrication de salers a été suspendue à la demande des producteurs du 10 août au 15 septembre 2022, faute d’herbe fraîche. Le cahier des charges stipule en effet que les vaches doivent paître en extérieur. «Nous ne voulions pas tromper le consommateur» , justifie Laurent Lours, le président de l’AOP salers. La…
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