La «majorité numérique», première marche pour protéger les plus jeunes des réseaux sociaux
La proposition de loi, qui arrive le 2 mars à l'assemblée, rencontre les préoccupations des Français qui, selon un sondage, y sont favorables à 77%.
Les Français sont mûrs. Dans l'hémicycle comme dans l'opinion publique, ils semblent prêts à s'attaquer à la question de l'accès des plus jeunes aux réseaux sociaux. À commencer par la plateforme chinoise TikTok, et son algorithme addictif, qui «cueille» les enfants dès 8 ans. Selon une étude de la Fondation Reboot menée avec l'Ifop, (*), que Le Figaro a consultée en exclusivité, 46% des 11-14 ans considèrent que TikTok «met en avant des ressources fiables» et 47% pensent qu'un compte «certifié» est synonyme d'expertise dans son domaine. Pour cette population, la plateforme est une source d'information majeure, loin devant les journaux télévisés et la presse écrite. À 62%, ils l'utilisent comme moteur de recherche au moins une fois par mois et 33% au moins une fois par jour.
«Cette confiance et cette fréquence d'utilisation sont effrayantes», résume Helen Lee Bouygues, ancienne associée chez McKinsey et présidente fondatrice, en 2018, de cette fondation qui ambitionne de «réveiller l'esprit…
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Anonyme
le
Et supprimer internet, ils y ont pensé ? Ridicule.
Anonyme
le
Les opérateurs proposent déjà tout le qu'il faut. On part dans l'idéologie ici encore.
Anonyme
le
Si on veut protèger la liberté future de nos enfants il est urgent de refuser ce type de tentative.