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La décarbonation, une bouffée d’oxygène pour l’industrie française

La cimenterie Eqiom, à Lumbres (Pas-de-Calais). Johan BEN AZZOUZ/PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP

DÉCRYPTAGE - Malgré les conséquences de la guerre en Ukraine, le secteur a très bien résisté l’an passé.

La France reste sur la voie de la réindustrialisation. Depuis 2017, il se construit chaque année plus d’usines qu’il ne s’en ferme. «2022 enregistre un score très positif, avec 80 créations nettes, ce qui correspond à 150 ouvertures et 70 fermetures», souligne le cabinet Trendeo. Ce résultat constitue une réelle surprise. L’année dernière, on craignait un effondrement de l’industrie française, frappée de plein fouet par la crise de l’énergie consécutive à la guerre en Ukraine. France Industrie, l’organisme qui rassemble les acteurs du secteur, anticipait une récession de 10 % sur le dernier trimestre.

Cette résilience inattendue à une explication: la décarbonation. De très nombreux groupes se sont engagés à réduire leurs émissions de CO2. Et ils mettent désormais en œuvre des plans pour y parvenir, ce qui les amène à investir. Ils y sont d’autant plus incités que, en Europe, une taxe carbone a été mise en place et qu’elle coûte de plus en plus cher.

Réduire les émissions de CO2 commence donc…

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7 commentaires
  • Elise Selon

    le

    L'auteur de cet article, à qui je m'adresse, emploie le mot de résilience à mon avis à tort. Ce mot, qui est un terme employé en physique des matériaux, signifie qu'après déformation, le matériau a cette capacité de revenir à son état initial. Un sous-marin en plongée se contracte et, revenu à la surface, il retrouve sa forme initiale. C'est ce qu'avait indiqué un de mes amis sous-marinier à Boris Cyrulnik qui l'avait adopté pour indiquer cette capacité qu'ont les personnes et notamment les enfants, de retrouver leur équilibre initial. Pour en revenir au CO2, son pourcentage dans l'air est de 0,04%. Celui de la vapeur d'eau, autre gaz à effet de serre, peut être de 5% voire de 7%.

  • Aetius 8

    le

    Le taux actuel de CO2 atmospherique est de 0,04 %.
    Lors de l’apparition de la vie sur Terre, voici 3,7 milliards d'années, le taux de CO2 atmospherique était de 20 % environ.
    Durant les ères glaciaires, il est tombé à 0,02 %.
    Or, en-dessous de 0,015 % de CO2, les plantes ne peuvent survivre.
    Si, par malheur, le taux de CO2 atmospherique tombait à 0,014 %, toute la végétation mourrait, et donc ne rejetterait plus d’oxygène, et donc... toute vie disparaîtrait sur Terre. Ce serait une planète morte, comme Mars, mais... "decarbone " !

  • mordicus

    le

    Aux frais de tous les autres !
    Et des consommateurs.

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