Gastronomie : ce que les étoiles Michelin rapportent aux territoires Contenu réservé aux abonnés
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Le célèbre guide rouge dévoile ce lundi la dernière cuvée des meilleurs restaurants. Gain ou perte, l'impact est réel pour ces PME comme pour les économies locales.
Par Bénédicte Weiss
La course aux étoiles livre son verdict. C'est ce lundi que le Guide Michelin dévoile, à Strasbourg, sa nouvelle moisson de macarons. L'an dernier, à Cognac (Charente), une liste de 627 restaurants avait été dévoilée pour la France, dont 31 trois étoiles, 74 deux étoiles et 522 une étoile. Pour la nouvelle édition, le célèbre guide rouge a déjà fait du teasing. On sait déjà que vingt tables perdent leur seule étoile, que trois restaurants sont privés de leur deuxième étoile et que deux établissements à trois étoiles sont rétrogradés.
Guy Savoy , pourtant titré « meilleur chef au monde » à la Monnaie de Paris, est de ceux-là. Il a dit vouloir « regagner le match ». Quant à Michel Sarran, amputé de sa deuxième étoile à Toulouse, il a avoué avoir versé « quelques larmes » et espérer que l'impact de cet « uppercut » ne sera pas « si négatif ». Car ces étoiles créées il y a bientôt un siècle par le spécialiste des pneumatiques, pour guider les usagers des routes nationales dans leurs choix gustatifs, ne comptent pas qu'aux yeux des clients et des restaurateurs.
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