Les hôpitaux prêts à donner un coup de frein à l'intérim Contenu réservé aux abonnés
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La Fédération hospitalière de France se dit décidée à plafonner les rémunérations des intérimaires dès avril comme le veut le gouvernement. Les économies dégagées devront être réinjectées au profit des soignants, estime-t-elle.
Pas question de faire un refus d'obstacle. Les hôpitaux publics se montrent déterminés à juguler l'essor de l'intérim médical dès le mois d'avril en dépit des perturbations redoutées dans ces établissements. Ils « sont pleinement et totalement mobilisés pour appliquer la loi Rist », a déclaré mardi le patron de la Fédération hospitalière de France (FHF), Arnaud Robinet. Pour celui qui est aussi maire de Reims, cette régulation est clé pour « la cohésion des équipes », mais aussi « la stabilité de la prise en charge des patients ».
Confronté au développement de l'intérim chez les soignants, le gouvernement a promis d'encadrer la rémunération des intérimaires dès le 3 avril prochain , en appliquant la loi Rist promulguée en 2021.
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