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Décryptage

Les hôpitaux prêts à donner un coup de frein à l'intérim 

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La Fédération hospitalière de France se dit décidée à plafonner les rémunérations des intérimaires dès avril comme le veut le gouvernement. Les économies dégagées devront être réinjectées au profit des soignants, estime-t-elle.

Les services d'urgences pourraient être particulièrement touchés par l'encadrement de l'intérim médical prévu en avril.
Les services d'urgences pourraient être particulièrement touchés par l'encadrement de l'intérim médical prévu en avril. (Sébastien Bozon/AFP)

Par Solenn Poullennec

Publié le 14 mars 2023 à 16:12Mis à jour le 15 mars 2023 à 11:04
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Pas question de faire un refus d'obstacle. Les hôpitaux publics se montrent déterminés à juguler l'essor de l'intérim médical dès le mois d'avril en dépit des perturbations redoutées dans ces établissements. Ils « sont pleinement et totalement mobilisés pour appliquer la loi Rist », a déclaré mardi le patron de la Fédération hospitalière de France (FHF), Arnaud Robinet. Pour celui qui est aussi maire de Reims, cette régulation est clé pour « la cohésion des équipes », mais aussi « la stabilité de la prise en charge des patients ».

Confronté au développement de l'intérim chez les soignants, le gouvernement a promis d'encadrer la rémunération des intérimaires dès le 3 avril prochain , en appliquant la loi Rist promulguée en 2021.

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