Retour à la réalité pour les start-up de l'e-commerce Contenu réservé aux abonnés
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Entre le contexte macroéconomique morose et le ralentissement des levées de fonds, les jeunes pousses du secteur, que ce soit des logiciels ou des marques numériques, doivent s'adapter. Fini l'acquisition client à tout va et place à la rétention.
Par Charlie Perreau
On nous avait habitués à mieux. Dans les allées du salon One to One de Monaco, qui s'est déroulé du 14 au 16 mars, les stands des exposants sont assez sobres. Même ceux des fintechs Klarna et Alma, qui rivalisent normalement d'imagination pour attirer les visiteurs, sont minimalistes. C'est peut-être un détail pour vous mais cela en dit beaucoup de l'état de l'écosystème des start-up de l'e-commerce. « La fête est finie. L'heure est à l'hyper-efficacité commerciale », constate Marc Menasé, fondateur du fonds d'amorçage Founders Future.
Plusieurs facteurs expliquent ce retour sur terre, dont le ralentissement des levées de fonds ces derniers mois et la hausse de certains coûts. D'après l'enquête annuelle sur le moral des e-commerçants publiée par la Fédération de l'e-commerce et de la vente à distance (Fevad), 76 % des dirigeants interrogés sont préoccupés par la hausse des coûts de transport et de livraison (+16 points par rapport à l'édition précédente), et 75 % par la baisse de la consommation des ménages liée au pouvoir d'achat (+18 points).
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