L’éducation allemande traverse «une crise profonde»
DÉCRYPTAGE - Pénurie d’enseignants, excès de décentralisation… Le modèle phare de formation professionnelle s’essouffle.
Durant des décennies, le modèle de la formation professionnelle allemande en alternance a démontré son excellence, estime Felix Winkler, directeur d’école à Stuttgart, comparant les taux de chômage des deux côtés du Rhin: 17,4 % pour les Français de moins de 25 ans contre 5,7 % en Allemagne.
Mais faute d’enseignants, ou le fait d’une bureaucratie galopante, cet atout et cette tradition sont désormais mis en danger, s’inquiète le pédagogue qui dirige seize écoles professionnelles dans le Bade-Wurtemberg.
«J’ai peur qu’à long terme notre système d’alternance basé sur la qualité de l’offre pédagogique perde son attrait», s’inquiète Felix Winkler, à la tête de 2000 enseignants et 18.000 élèves, formés aussi bien à l’artisanat du bois et de la mode, qu’à l’automobile ou au design. Siemens et Bosch, piliers de l’industrie régionale, ont donné leur nom à deux des seize écoles.
Sommet inédit
Cet éducateur manager de 58 ans ne sait plus hiérarchiser les problèmes auxquels il est confronté, tellement ces derniers…
Oskar Lafontaine
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Le manque d'enseignants est une conséquence directe de l'effondrement en Europe, pas seulement en Allemagne, et surtout en France, des niveaux culturels et intellectuels du fait très probablement de l'exposition en croissance de la population dans son ensemble, aux champs électromagnétiques, TGV, lignes à hautes tensions, compteurs Linky et j'en passe.
Yann
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Trop d’élèves candidats et pas assez d’enseignants pour des filières techniques d’excellence et qui débouchent automatiquement sur de bons emplois industriels bien rémunérés et générateurs de devises, c’est le genre de problème qu’on adorerait avoir en France…