Le casse-tête de l’insertion des jeunes handicapés : « Le milieu ordinaire ne veut pas de nous »

Le lycée professionnel Arthur-Rimbaud, à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise), a organisé il y a quelques jours son premier salon « inclusion-insertion » afin d’aider les élèves en situation de handicap à intégrer le monde du travail. Une marche toujours difficile à franchir.

Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise). Des jeunes en situation de handicap sont venus au premier salon « inclusion-insertion » organisé au lycée Arthur-Rimbaud afin de trouver des solutions pour entrer dans le monde du travail. LP/Anne Collin
Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise). Des jeunes en situation de handicap sont venus au premier salon « inclusion-insertion » organisé au lycée Arthur-Rimbaud afin de trouver des solutions pour entrer dans le monde du travail. LP/Anne Collin

    En tailleur-pantalon impeccable, Sabrina est déjà prête pour de futurs entretiens. À 18 ans, la jeune femme espère décrocher une alternance à la RATP après son CAP en logistique. Et si elle entend mettre toutes les chances de son côté dans les mois qui viennent, sa mère reste inquiète pour l’avenir. « Entrer dans le monde du travail, ce n’est déjà pas simple pour les jeunes en général mais, pour ceux en situation de handicap, c’est encore plus difficile », souffle cette habitante de Sarcelles (Val-d’Oise) en quête de pistes et d’espoir.

    Un sujet de fond sur lequel planche particulièrement le lycée professionnel Arthur-Rimbaud de Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise). Il y a quelques jours, l’établissement a organisé ainsi, en partenariat avec la mission locale Val-d’Oise Est, le premier salon « inclusion-insertion » à destination de ses élèves en situation de handicap et leurs familles au sein de l‘espace associatif des Doucettes.