Créteil : à la faculté de santé de l’Upec, ce bâtiment va booster la recherche et les synergies
Annoncé pour mi-2025, le futur bâtiment de recherche biomédicale (BRB), dont la première pierre a été posée symboliquement ce vendredi, verra près de 170 personnels de recherche œuvrer sur neuf plateaux technologiques de pointe et bien d’autres espaces de travail.
« Une blessure industrielle, économique. » Et pas seulement une question de souveraineté, mais « celle de la protection de son peuple ». Que la France n’ait pas réussi à produire à temps un vaccin contre le Covid-19 ne passe pas chez Valérie Pécresse, la présidente (Libres !) de la région Ile-de-France, qui veut faire de cette dernière « la capitale européenne de l’intelligence ». « La santé doit être une priorité, il faut investir dans l’avenir » plaide-t-elle ce vendredi matin lors de la pose symbolique d’une première pierre au cœur de la faculté de santé de l’Université-Paris-Est Créteil (Upec), où les ouvriers et les grues sont déjà en action.
D’ici mi-2025, un bâtiment de recherche biomédicale (BRB), financé à 85 % par la région Ile-de-France, accueillera des équipes du Vaccine Research Institute (VRI, Institut de recherche sur le vaccin) et de l’Institut Mondor de recherche biomédicale (IMRB). Près de 170 personnels de recherche trouveront ici leurs marques au sein de plateaux technologiques de pointe et bien d’autres espaces favorisant la recherche expérimentale et clinique. Les chercheurs et médecins de demain pourront aussi s’y former, en profitant d’un cadre plus que favorable.
« La recherche est l’une de nos priorités »
Directeur de l’IMRB, Jorge Boczkowski attend ce bâtiment, promesse de synergies potentiellement fécondes, avec une certaine impatience : « Cela va nous permettre d’élargir notre champ d’action et de développer notamment la recherche sur l’impact de la pollution de l’air sur le développement des maladies chroniques », souligne-t-il.
Président de l’Upec, Jean-Luc Dubois-Randé salue aussi le début de la concrétisation d’un projet ancien à la faculté de santé : « La recherche est l’une de nos priorités, souligne-t-il. Il est essentiel que nous montions en puissance. » Une montée également en expertise qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec l’hôpital Henri-Mondor et son campus hospitalo-universitaire. Valérie Pécresse applaudit : « Il faut rassembler, décloisonner », appuie-t-elle, se félicitant de voir le futur contrat de plan Etat-Région (CPER) flèche « 1 milliard d’euros sur la recherche », alors que « dans le précédent la santé était un peu oubliée ».
