Tolbiac reste l’épicentre de la mobilisation étudiante

Jusqu’ici plutôt timide, la mobilisation étudiante s’est réveillée ce lundi. À Tolbiac (Paris XIIIe), une assemblée générale massive réunissant étudiants, professeurs et personnels a voté l’occupation de la faculté.

    19h15, ce lundi soir, les huées s’élèvent du site Tolbiac de l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne. La motion de censure transpartisane, du député centriste Charles de Courson, a recueilli 278 voix. À 9 voix près, elle n’a pas fait tomber le gouvernement et la réforme des retraites est considérée comme adoptée.

    L’information vient de tomber auprès des étudiants mobilisés contre la réforme gouvernementale mais ils refusent de présenter un visage découragé. « Ce n’est que le début. La jeunesse s’est réveillée et l’union de toutes les universités parisiennes portera ses fruits », prévient Jean (les prénoms ont été changés à la demande des personnes), un étudiant en histoire. C’est que le matin même, une assemblée générale comprenant entre 800 et 1 000 étudiants, mais aussi des professeurs et des personnels, a voté l’occupation du site de Tolbiac dans le XIIIe arrondissement parisien.