Comment le gouvernement veut faire briller les métiers d'art Contenu réservé aux abonnés
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Fragilisés par la pandémie, les artisans d'art participent au rayonnement à l'international et sont une source d'attractivité pour les territoires. « Les Echos » dévoilent les grandes orientations du plan examiné pour conforter les savoir-faire d'excellence.
Par Martine Robert
« A l'étranger, la notoriété de nos métiers d'art bénéficie de locomotives : nos marques du luxe, notre patrimoine dont Notre-Dame de Paris est l'emblème, nos hôtels qui valorisent la création contemporaine, nos manufactures comme Sèvres. Il faut cette même reconnaissance en France. » L'appel est signé Stéphane Galerneau, le président d'Ateliers d'Art de France (AAF), syndicat qui réunit 6.000 professionnels. Il intervient alors que se tiennent à partir de lundi les Journées européennes des métiers d'art et que la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, devrait dévoiler prochainement un plan de soutien en cinq axes (jeunesse, formation, territoires, innovation, international).
C'est peu dire que ce plan est attendu par une filière fragilisée par la crise du Covid mais source de vitalité et d'attractivité pour les territoires. La diversité du secteur - 281 métiers représentés, 120.000 emplois dans 60.000 entreprises pour un chiffre d'affaires de 8 milliards - nuit à sa visibilité. Il ne représente que 3 % des référencements de la Chambre des métiers et est confondu avec les loisirs créatifs enregistrés sous le même code NAF. Pour valoriser les métiers d'art, il existe 300 manifestations en France mais inégalement réparties. « Certaines régions sont très dynamiques : Grand Est, PACA, Nouvelle-Aquitaine… D'autres pas. Il faut dans chaque département des événements permettant aux artisans d'être repérés pour accéder ensuite à des marchés régionaux, puis nationaux, puis internationaux », plaide le président d'AAF, qui réclame aussi l'obtention d'un code dédié.
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