En plein essor, le modèle des cliniques vétérinaires est contesté Contenu réservé aux abonnés
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Alors que les regroupements se poursuivent, cabinets et cliniques vétérinaires sont suspendus à une décision du Conseil d'Etat après un recours du Conseil de l'Ordre.Le marché de la santé animale, qui pèse 4,3 milliards d'euros, est en croissance constante.
Par Stephane Frachet
A Villefontaine (Isère), la nouvelle clinique vétérinaire Armonia est déjà à l'étroit. Trop de chiens et de chats à soigner dans la banlieue sud-est de Lyon, en pleine explosion démographique. Elle doit pousser les murs. Le propriétaire, le groupe suédois AniCura, fait construire un autre établissement qui permettra de passer de 700 à 1.700 mètres carrés, pour un investissement d'une dizaine de millions d'euros. Le déménagement est prévu en fin d'année 2024.
Créé en 2011, AniCura a été le premier à fédérer différents hôpitaux pour animaux de compagnie dans le nord de l'Europe. Aujourd'hui, ce groupe, qui a pour actionnaire de référence le conglomérat américain Mars, emploie 11.000 collaborateurs dont 4.000 vétérinaires, qui soignent près de 3,6 millions d'animaux de compagnie. En France, il a d'abord repris en 2018 NordVet à Villeneuve-d'Ascq (Nord) et a installé son siège social à Lyon. AniCura, qui maintient les cédants au capital, poursuit ses emplettes au gré des cessions de cabinets, mais le secteur est disputé.
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