Prêt-à-porter : Jules multiplie les relocalisations de production Contenu réservé aux abonnés
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La marque masculine de la galaxie Mulliez compte atteindre 17 % de son approvisionnement en proche import cette année, contre 11 % en 2022 et vise les 33 % en 2026. Et elle compte proposer un total de 19 produits fabriqués en France d'ici la fin de l'année.
Par Nicole Buyse
Numéro deux de l'habillement masculin en France, Jules progresse dans sa transformation lancée il y a quatre ans vers une mode plus durable. L'enseigne aux 550 magasins, dont 470 en France, cherche à produire plus près de sa clientèle et va ainsi passer de 11 % de produits fabriqués en proche import (bassin méditerranéen) en 2022 à 17 % cette année et vise les 33 % à l'horizon 2026.
« Cela participe à la décarbonation de l'industrie textile, une des plus polluantes au monde », expliquait Franck Poillon DG de Jules, lors de l'annonce récente du nouveau statut d' entreprise à mission pris par l'enseigne. Dès cet hiver par exemple, elle fera une capsule de 15 références avec des tissus venant du Portugal et d'Italie. Cette relocalisation « permet d'être plus agile et réactif dans les achats pour ne produire que ce que nous sommes capables de vendre », souligne encore Franck Poillon.
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