Vétérinaires : 17 % des cliniques dépendent déjà d'un groupe Contenu réservé aux abonnés
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Le Syndicat des groupes d'exercice vétérinaire a commandé une étude économique au cabinet Asterès pour analyser la place et le rôle des groupes. Sa parution intervient alors que le Conseil d'Etat doit trancher « avant l'été » un conflit autour de l'actionnariat de plusieurs cliniques.
Par Bénédicte Weiss
Un « changement très rapide de la profession vétérinaire », des « fantasmes qui surgissent » et de « fausses informations véhiculées ». Voici les raisons qui ont, selon son président Emeric Lemarignier, poussé le Syndicat des groupes d'exercice vétérinaire (Syngev) à commander au cabinet Asterès une étude économique sur les entités qu'il représente.
Cette analyse intervient alors que deux camps s'affrontent. Le Conseil national de l'ordre des vétérinaires (Cnov) et des groupes s'opposent depuis plusieurs années sur fond d'interprétations divergentes du Code rural. Près de 80 cliniques ayant rejoint un groupe ont été radiées par le Cnov et des vétérinaires, touchés par des procédures disciplinaires. Le conseil estime que les modalités d'entrée au capital ne sont pas conformes à la réglementation et mettent en jeu l'indépendance des praticiens. Les cliniques visées s'inscrivent en faux, déposant des recours devant le Conseil d'Etat . Les parties ont été auditionnées le 22 mars. Elles attendent une décision « avant l'été ».
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