Elle figure expressément dans les textes. « Dispensée tout au long de la formation scolaire, d’une façon adaptée à chaque niveau, l’éducation au développement durable permet aux élèves de comprendre les enjeux environnementaux, sanitaires, sociaux et économiques de la transition écologique », est-il détaillé dans le code de l’éducation.
Elle débute « dès l’école primaire », y lit-on encore. De circulaire en loi, elle voit son importance régulièrement rappelée. En mars, le Conseil supérieur des programmes plaidait encore pour son renforcement. Pourtant, « le compte n’y est pas, tout spécialement pour ce qui concerne le ministère de l’Education nationale et de la jeunesse », déploraient les auteurs d’une tribune publiée par « Le Monde » en août 2022. Parmi eux, les climatologues Valérie Masson-Delmotte et Jean Jouzel.
Label du ministère
« C’est bien sur le papier, les ambitions sont là, on a posé le cadre, mais cela manque de moyens », commente l’un des signataires, Grégoire Fraty. Ancien membre de la Convention citoyenne pour le climat, qui avait intégré le sujet dans ses propositions, il appelle l’Etat à « accélérer ». Et il encourage les collectivités à « être motrices » en organisant elles-mêmes de telles actions dans le périscolaire et en sollicitant des structures locales.
Comme ce que Carpiquet (Calvados) a entrepris avec l’association Bossy-Cévert, qui lutte contre les gaz à effet de serre et pour la reconstitution des milieux naturels des espèces menacées. « On cherche systématiquement à faire entrer les écoles dans nos opérations, raconte le directeur de cabinet ...
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