Grâce au deuxième minisatellite de l’université de Versailles-Saint-Quentin, la recherche fait un grand pas

Le laboratoire Latmos, basé dans les Yvelines, récolte désormais les données de deux « nanosatellites » envoyés par SpaceX pour étudier les variations du climat. Une démarche inédite dans le milieu français de la recherche.

«Avec un seul satellite, on a une vision partielle. Avec deux, on peut balayer différentes zones dans le temps et l’espace», souligne Mustapha Meftah, astrophysicien du laboratoire Latmos. /DR
«Avec un seul satellite, on a une vision partielle. Avec deux, on peut balayer différentes zones dans le temps et l’espace», souligne Mustapha Meftah, astrophysicien du laboratoire Latmos. /DR

    Ils font leur vie à plus de 500 km en orbite autour de la Terre, soit un peu plus haut que la Station spatiale internationale. Depuis la mi-avril, un deuxième satellite miniature a rejoint un premier lancé il y a deux ans par le laboratoire Latmos de l’université de Versailles-Saint-Quentin – Paris-Saclay. Avoir deux petits satellites en fonctionnement dans l’espace, c’est inédit dans le petit monde français – et même européen – de la recherche. D’autant plus rare que le taux de réussite de ce type de projet avoisine généralement les 30 %.

    Envoyés par SpaceX, les deux appareils, UVSQ-Sat et INSPIRE-Sat 7 de leurs petits noms, sont ce qu’on appelle des « CubeSats », à peine plus grands que des Rubik’s Cubes et de moins de 3 kg. Avec une technologie embarquée aussi puissante que miniaturisée.