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Déserts médicaux: «L’infirmière en pratique avancée peut contribuer à maintenir l’offre de soins»

En France, le nom d’IPA intègre deux métiers différents: l’infirmière praticienne et l’infirmière clinicienne spécialisée. feliks szewczyk/pikselstock - stock.adobe.com

ENTRETIEN - Pour le Dr Louise Luan, les IPA, qui permettent d’«assurer une partie du suivi actuellement fait par les médecins», représentent une solution «à combiner avec d’autres».

Médecin de santé publique, le Dr Louise Luan est coauteur de la publication «Infirmière en pratique avancée en soins primaires : la construction difficile d’une profession à l’exercice fragile.» (Irdes).

LE FIGARO. - Pourquoi le rôle des infirmières en pratique avancée n’apparaît pas consensuel?

Louise LUAN. - En fonction des acteurs, les définitions du travail et de la place des IPA ne sont pas les mêmes. Les pouvoirs publics les présentent comme une solution pour augmenter l’offre de soins. Les infirmières, qui ont milité pour la création du métier, y voient l’opportunité de diversifier l’exercice d’une profession qui n’offre pas beaucoup de possibilités d’évolution de carrière, notamment en ville, et d’obtenir plus d’autonomie. Mais pour un certain nombre de médecins généralistes, l’IPA doit exercer principalement dans le cadre de la délégation de tâches, ce qui signifie que le médecin reste le seul responsable. Pourtant, les IPA sont juridiquement responsables de leur exercice, et cela…

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