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INA: dans les coulisses des archives de l’audiovisuel français

Dans la salle de captation, deux rangées d’écrans se font face et diffusent en continu des centaines d’émissions, au siège de l’INA, à Bry-sur-Marne (Val-de-Marne). Cyril Bitton/Divergence

REPORTAGE - Avec l’essor des réseaux sociaux, l’Institut national de l’audiovisuel s’est transformé en média patrimonial. Au total, près de 1,5 million d’heures sont captées chaque année pour y être numérisées et stockées.

«À la maison, je dois faire tout le ménage, et mes frères ne veulent jamais m’aider. C’est pas juste!» Une pile d’assiettes sales à la main, Aziza, 12 ans, n’en peut plus de faire la vaisselle et le ménage à la place de ses frères. Pour un sujet sur France 3, une équipe était venue recueillir le témoignage de l’adolescente. Ressortie de la malle aux trésors télévisuels de l’INA, l’Institut national de l’audiovisuel, l’émission date de 1990. La vidéo cumule plus de 400.000 vues sur TikTok. Le triple pour celle mise en ligne quelques semaines plus tard, dans laquelle l’adolescente, devenue infirmière libérale, est confrontée à son ancien témoignage. Le format «Que sont-ils devenus?» est un des nombreux contenus qui ont contribué à dépoussiérer l’image de l’institution créée en 1975 pour remplacer les archives de l’ORTF. Le plus important fonds audiovisuel d’Europe se regarde désormais sur les réseaux sociaux, se «like» et se partage dans les «stories» des utilisateurs.

Il faut se rendre au…

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2 commentaires
  • tiboye75

    le

    Sauf que Madelen a tout séquencé et on ne peut plus trouver toutes les émissions dans leurs intégralités qu’il y avait du temps de l’INA. Gros foutage.

  • Magnan04*

    le

    L'INA, la malle au trésor de l'audiovisuel, pour oublier l'indigence actuelle... merci à Madelen

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