Quand l’école apprend à dompter l’IA

Les profs se mobilisent pour s’adapter. Certains d’entre eux ont décidé de donner des cours de ChatGPT à leurs élèves.

Par

S’abonner sans engagement


        Défi. Le robot conversationnel (ici, celui créé par les élèves du lycée Paul-Valéry avec l’aide de ChatGPT) est capable de générer des textes – voire des analyses – bien construits à partir d’une simple question. Cette révolution technologique bouleverse le monde de l’enseignement.
Le robot conversationnel (ci-dessus, celui créé par les élèves du lycée Paul-Valéry avec l’aide de ChatGPT) est capable de générer des textes – voire des analyses – bien construits à partir d’une simple question. Cette révolution technologique bouleverse le monde de l’enseignement.

Temps de lecture : 5 min

Lecture audio réservée aux abonnés

Au lycée Paul-Valéry, à Paris 12e, une prof de français, Claire Doz, a décidé d'intégrer, entre une analyse de texte de Gargantua ou une scène du Malade imaginaire, un cours sur « l'art du prompt », c'est-à-dire la manière de s'adresser à ChatGPT pour lui formuler des requêtes. Plutôt que de la rejeter, elle allait apprendre à ses élèves à utiliser cette intelligence artificielle : « Lutter contre cette technologie est perdu d'avance. Je veux qu'ils restent maîtres de la machine… quitte à jouer avec elle. » C'est aussi le défi de la proviseure, Françoise Sturbaut, qui veut faire de son établissement le premier campus de l'IA en France d'ici à 2025. «Pour former des citoyens éclairés, il faut comprendre ces objets technologiques, en saisir les possibilités et les dangers», ajoute la dire...

Cet article est réservé aux abonnés. S’identifier
La newsletter Économie

Tous les jeudis à 17h

Recevez le meilleur de l’actualité économique.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Lycee paul Valery

À ne pas manquer

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation
Lire la charte de modération

Commentaires (9)

  • guk

    Vous posez bien le problème. La chute du niveau scolaire résulte d’un manque de maîtrise des fondamentaux (lecture, calcul, raisonnement). L’IA n’a rien n’a proposer à ce sujet. De même qu’une calculatrice n’apprend pas à calculer et qu’internet n’apprend ni à lire ni à raisonner. Il faut avoir en tête sur les gourous du numérique scolarisent tous leurs enfants dans des écoles sans écrans ni claviers. Se faire poser au sommet du Mont-Blanc en hélicoptère ce n’est pas la même que d’apprendre à grimper.

  • Ours Polaire

    Lorsque j'étais en terminale, il y avait le débat de l'utilisation des machines à calculer au bac. Elles sont arrivées en 78 de mémoire. Notre prof de math nous avait dit que lz qurstion n'était pas l'utilisation des machines, mais la compréhension du problème, qui serait bien entendu plus compliqué, du fait de la plus grande rapidité de calcul permises par celles ci. Un mot important dans l'article : l'esprit critique. L'élève cité en fin d'article n'a rien compris. La machine n'est pas la pour faire le travail à sa place, bien au contraire...

  • vanvres

    Certains ici me font penser à mon arrière arrière grand-mère qui disait paraît-il en découvrant les premières automobiles : Je veux pas monter dans une voiture sans chevaux".